" UN TRES GRAND AMOUR" de Franz olivier GIESBERT

J'ai toujours eu un faible pour ce journaliste à la voix si particulière et calme.
Ce dernier livre me fait le regarder avec plus de tendresse : C’est l’histoire d’un homme qui se fait plaquer par une jeunette parce qu’il apprend qu’il a un cancer. Il apprendra au terme d’un parcours initiatique ce que c’est que l’amour vrai.
Quelle est la part autobiographique ? il répond:

Je suis très clair dans la présentation : ce n’est pas un récit, c’est un roman. Donc, tout est vrai et tout est faux, sauf l’amour, le cancer et moi-même. Ce serait mentir de dire que je ne me reconnais pas dans le personnage d’Antoine Bradsock, le narrateur.

c'est donc de l’autofiction , c'est un style très prisé dans la littérature française ces temps-ci. L’avantage est qu’elle permet de se mettre à nu dans une oeuvre romanesque, sans que le lecteur ne sache trop où se situe la ligne entre fiction et réalité , Frédéric Beigbeder et son Roman français ou encore à Justine Lévy avec Mauvaise fille. ( là aussi, une histoire de cancer) s'y sont adonnés.
En signe d’avertissement, en début de roman, F.O.G joue donc la transparence.

«Ceci est un roman et il ne faut pas le lire autrement. Tous les personnages de ce livre sont purement imaginaires, sauf l’amour, le cancer et moi-même.»

Le ton est donné.
Franz-Olivier Geisbert, surnommé F.O.G. dans le milieu médiatique français, dirige le magazine Le Point en plus d’animer une émission de débat sur France 2.
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