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Cancer du rectum : la survie est obérée par les conditions socio-économiques

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Cancer du rectum : la survie est obérée par les conditions socio-économiques Empty Cancer du rectum : la survie est obérée par les conditions socio-économiques

Message  MARIELEA Mar 9 Mar - 22:25

Publié le 03/03/2010
Les milieux défavorisés paient un plus lourd tribut que les classes aisées à la maladie en général (plus fortes incidences des altérations de la santé et réduction de l’espérance de vie). Ceci s’explique par des comportements hygiéno-diététiques différents (alcool, tabac, obésité), par une plus faible compliance au dépistage, et un recours plus tardif aux soins. L’étude a porté sur le suivi des cancers du rectum dans un centre unique, ce qui élimine le biais d’hétérogénéité du traitement.
.....................
De 2000 à 2007, le diagnostic de cancer du rectum a été posé chez 486 sujets, dont 477 présentaient des données exploitables. L’âge au diagnostic était similaire chez les 91 sujets les plus défavorisés et chez les 100 plus aisés (72 et 71 ans respectivement), mais la proportion des hommes (sex ratio) était plus forte chez les premiers que chez les seconds.

Surtout, le risque de découvrir le cancer du rectum au stade IV (métastases) était de 19 % chez les plus démunis versus 10 % chez les mieux nantis et seulement 76 % des premiers ont bénéficié d’un traitement chirurgical approprié alors que cette proportion grimpe à 91 % chez leurs congénères mieux lotis. En cas d’intervention, d’ailleurs, les malades des classes les plus pauvres avaient moins souvent une résection et le taux de stomies définitives était bien plus fréquent que chez les patients plus aisés (41 % vs 30 %).

Quant à la survie à 5 ans, elle était significativement plus basse chez les sujets plus défavorisés (33 %) que chez leurs compatriotes moins éprouvés (64 %) ; ces chiffres passant à 50 et 72 % si l’on ne prend en compte que les malades ayant subi une résection de leur cancer du rectum. A noter que cette différence, particulièrement nette quand les ganglions réséqués se sont avérés indemnes (survie à 5 ans respectivement de 51 et 77 %), s’atténue beaucoup en cas de ganglions envahis.

La misère socio-économique influe donc beaucoup sur les mauvais résultats de la prise en charge du cancer du rectum.
Dr Jean-Fred Warlin

SOURCE: Harris AR et coll. : Socioeconomic deprivation adversely affects survival of patients with rectal cancer. Brit J Surg 2009 ; 96 : 763-768.
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