Le THS également impliqué dans l’augmentation du risque de cancer de l’ovaire
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Le THS également impliqué dans l’augmentation du risque de cancer de l’ovaire
Publié le 25/08/2009
Le traitement hormonal substitutif (THS) a été longtemps considéré comme la panacée face aux mille maux de la périménopause et de la ménopause. Il a été prescrit larga manu jusqu’à la parution des résultats des grands essais contrôlés américains qui ont mis en lumière ses faiblesses et ses risques, en bref la médiocrité de son rapport bénéfice/risque. Sa seule indication légitime est désormais le traitement symptomatique des bouffées de chaleur réfractaires à d’autre thérapeutiques et invalidantes notamment sur le plan social, ce qui n’est pas exceptionnel.
A ces méfaits reconnus, faut-il ajouter d’autres risques tels le cancer de l’ovaire ? C’est à cette question que répond une étude de cohorte prospective, réalisée au Danemark, dans laquelle ont été inclus 909 946 femmes ménopausées exposées ou non au THS en question , soit THS (+) et THS(0). Les participantes avaient leurs deux ovaires et aucun signe de cancer hormonodépendant n’était décelable. Les données nécessaires ont été recueillies à partir de registres nationaux prenant en compte la prescription (ou non) d’un THS, ainsi que des registres répertoriant les cancers de l’ovaire survenus pendant la période d’observation d’une durée moyenne de 8 ans.
Au cours de cette période qui équivaut à un suivi global de 7,3 millions femmes-années, 3 058 cancers de l’ovaire, en majorité épithéliaux (n=2 681) ont été détectés. La comparaison des groupes précédemment définis (THS+ et THS0) a révélé que la prise régulière d’un THS était associée à une augmentation du taux de cancer de l’ovaire, quelle que soit la forme histopathologique, soit un rapport de fréquence (RF de 1,38) (vs absence d’exposition à ce traitement, THS0). Même tendance pour le seul cancer épithélial avec un RF de 1,44. Ce dernier a cependant diminué avec l’arrêt du THS et le nombre d’années écoulées par rapport à celui-ci :
1) 0 à 2 ans : 1,22 ;
2) plus de 2 à 4 ans : 0,98 ;
3) plus de 4 à 6 ans : 0,72 :
4) plus de 6 ans : 0,63.
Pour les femmes prenant régulièrement un THS, le risque de cancer de l’ovaire n’a été affecté ni par le type de traitement ni par sa durée. L’incidence de cette maladie en cas de THS+ et de THS (0) a été estimée respectivement à 0,52 et à 0,40 pour 1 000 années, ce qui augmente le risque absolu à la valeur de 0,12 pour 1 000 années. De ce fait, il faut instaurer un THS chez 8 300 femmes pour aboutir en gros à un cancer de l’ovaire par an.
D’après cette étude, le THS serait associé à une augmentation modeste mais significative du risque de cancer de l’ovaire, quels que soient les facteurs suivants : durée du traitement, formulation, dose d’estrogènes, régime, type de progestérone et voie d’administration.
Dr John Sorri
Morch LS et coll. : Hormone therapy and ovarian cancer. JAMA 2009; 302: 298-305.
Le traitement hormonal substitutif (THS) a été longtemps considéré comme la panacée face aux mille maux de la périménopause et de la ménopause. Il a été prescrit larga manu jusqu’à la parution des résultats des grands essais contrôlés américains qui ont mis en lumière ses faiblesses et ses risques, en bref la médiocrité de son rapport bénéfice/risque. Sa seule indication légitime est désormais le traitement symptomatique des bouffées de chaleur réfractaires à d’autre thérapeutiques et invalidantes notamment sur le plan social, ce qui n’est pas exceptionnel.
A ces méfaits reconnus, faut-il ajouter d’autres risques tels le cancer de l’ovaire ? C’est à cette question que répond une étude de cohorte prospective, réalisée au Danemark, dans laquelle ont été inclus 909 946 femmes ménopausées exposées ou non au THS en question , soit THS (+) et THS(0). Les participantes avaient leurs deux ovaires et aucun signe de cancer hormonodépendant n’était décelable. Les données nécessaires ont été recueillies à partir de registres nationaux prenant en compte la prescription (ou non) d’un THS, ainsi que des registres répertoriant les cancers de l’ovaire survenus pendant la période d’observation d’une durée moyenne de 8 ans.
Au cours de cette période qui équivaut à un suivi global de 7,3 millions femmes-années, 3 058 cancers de l’ovaire, en majorité épithéliaux (n=2 681) ont été détectés. La comparaison des groupes précédemment définis (THS+ et THS0) a révélé que la prise régulière d’un THS était associée à une augmentation du taux de cancer de l’ovaire, quelle que soit la forme histopathologique, soit un rapport de fréquence (RF de 1,38) (vs absence d’exposition à ce traitement, THS0). Même tendance pour le seul cancer épithélial avec un RF de 1,44. Ce dernier a cependant diminué avec l’arrêt du THS et le nombre d’années écoulées par rapport à celui-ci :
1) 0 à 2 ans : 1,22 ;
2) plus de 2 à 4 ans : 0,98 ;
3) plus de 4 à 6 ans : 0,72 :
4) plus de 6 ans : 0,63.
Pour les femmes prenant régulièrement un THS, le risque de cancer de l’ovaire n’a été affecté ni par le type de traitement ni par sa durée. L’incidence de cette maladie en cas de THS+ et de THS (0) a été estimée respectivement à 0,52 et à 0,40 pour 1 000 années, ce qui augmente le risque absolu à la valeur de 0,12 pour 1 000 années. De ce fait, il faut instaurer un THS chez 8 300 femmes pour aboutir en gros à un cancer de l’ovaire par an.
D’après cette étude, le THS serait associé à une augmentation modeste mais significative du risque de cancer de l’ovaire, quels que soient les facteurs suivants : durée du traitement, formulation, dose d’estrogènes, régime, type de progestérone et voie d’administration.
Dr John Sorri
Morch LS et coll. : Hormone therapy and ovarian cancer. JAMA 2009; 302: 298-305.
MARIELEA- Admin
Re: Le THS également impliqué dans l’augmentation du risque de cancer de l’ovaire
Si on peut s'en passer c'est encore mieux, non ?
Je ne suis pas encore ménopausée, j'ai 55 ans ! Parfois je crois que mes règles ne reviendront plus et il peut s'écouler 6 mois sans qu'elles n'apparaissent....La dernière fois ma gynéco m'a dit, "revenez dans 6 mois si vous règles ne sont pas revenues, on fera un bilan hormonal et je vous donnerai des hormones car il vaut mieux faire un traitement hormonal que de prendre des anti dépresseurs si on a des humeurs changeantes......."
Pour le moment les bouffées de chaleur ça va....... : j'en ai eu et je leur dit de partir ! Elles ont du se vexer....
Je ne suis pas encore ménopausée, j'ai 55 ans ! Parfois je crois que mes règles ne reviendront plus et il peut s'écouler 6 mois sans qu'elles n'apparaissent....La dernière fois ma gynéco m'a dit, "revenez dans 6 mois si vous règles ne sont pas revenues, on fera un bilan hormonal et je vous donnerai des hormones car il vaut mieux faire un traitement hormonal que de prendre des anti dépresseurs si on a des humeurs changeantes......."
Pour le moment les bouffées de chaleur ça va....... : j'en ai eu et je leur dit de partir ! Elles ont du se vexer....
Invité- Invité
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