"NOTRE CORPS NE MENT JAMAIS" de ALICE MILLER

J'ai acheté ce livre après avoir lu " SORTIR DU DEUIL" de AAS, car elle le recommandait dans sa bibliographie. La psychanalyste allemande Alice Miller est connue dans de nombreux pays pour ses ouvrages sur la petite enfance. Dans "Notre corps ne ment jamais" (Flammarion), elle s'élève avec force contre l'idée du pardon à tout prix. Pourquoi un enfant maltraité devrait-il, à l'âge adulte, s'interdire de détester ses parents qui lui ont fait du mal ? Excuser leurs fautes en invoquant leurs propres difficultés ? On ne règle rien, estime Alice Miller, en obligeant des adultes meurtris à refouler leur haine, sous prétexte que c'est seulement par ce moyen qu'ils deviendront adultes. Le corps, lui, n'oublie pas, et envoie des signaux. Pourquoi la plupart des psys nient-ils cette souffrance chez leurs patients, s'indigne la psychanalyste, et s'efforcent-ils à la transformer en sentiments positifs ? Alice Miller a une réponse. Quoi qu'on dise de la perte des valeurs dans notre société, la famille est encore placée sur un piédestal, et le respect dû aux parents, élevé en principe sacré. Or, certains parents sont tout simplement indignes de respect, et celui qui a profondément souffert d'une attitude néfaste doit pouvoir le dire pour se libérer de cette emprise. Car la haine refoulée ne disparaît pas. Elle rejaillit sur les proches, et perpétue le cycle de la violence. Seule la vérité permet de grandir, ajoute la psychanalyste. "Une fois que nous aurons appris à vivre avec nos sentiments au lieu de les combattre, les manifestations de notre corps ne nous apparaîtront plus comme une menace, mais comme des salutaires rappels de notre histoire."
Une approche différente de beaucoup car le pardon est presque toujours prôné! A lire pour se faire une opinion avec l'esprit ouvert![Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je suis bien d'accord ! merci pour ce livre

Bonsoir à toutes

J'ai beaucoup lu Alice Miller, j'ai même été en lien avec elle au travers de son site et des mels, c'est vrai qu'elle est beaucoup pour la révolte.
Pour ma part je pense que c'est difficile de tout pardonner, et quand les proches qui nous ont fait du mal sont morts, c'est encore plus difficile.

Sur mon blog, j'avais reporté une conférence sur le pardon à laquelle j'ai assisté à Lourdes en 2007.

Bonne soirée

Dans ma famille, la non place au droit de réagir m'a amené à mal réagir. Voila ce qui est triste.
Alors finalement la faute retombe sur moi,, car pour eux, seul compte la façon extérieure d'être et d'avoir toujours de l'humour quoi qu'il arrive......

J'aime beaucoup les écrits d'Alice Miller, merci

Je me permets de re signaler dans mon blog un billet: du lâcher prise au pardon: http://giboulee.blogspot.com/2008/12/du-lcher-prise-au-pardon.html

et http://giboulee.blogspot.com/2009/03/reconciliation.html.

Dire qu'il "faut" pardonner est un non sens, car quand on a été détruit par quelqu'un comment lui pardonner. Je sais qu'il existe aux Etats Unis des groupes où l'on apprend à pardonner l'impardonnable, car il y a derrière le non pardon la question du lien et la question de la haine vis à vis de l'offenseur. Cette haine est toxique pour la victime et si elle arrive au bout d'un long travail à s'en débarrasser, alors la vie peut enfin reprendre ses droits.

A noter que sur la croix, Jésus n'a pas pardonné mais a demandé à son père de le faire.

Je suis avec attention les écrits d'Alice Miller

Bonsoir à toutes

Mariela, ce n'est pas un blog qu'a Alice Miller, c'est un site :

bonne soirée http://www.alice-miller.com/index_fr.php

merci mariec! j'y vais de ce pas! enfin de ce clic!
De plus, je mets le lien dans nos bonnes adresses!MARIELEA

Le paraitre m'a toujours énormément énervé, sans doute par rapport à mon enfance où l'on me disait un truc pour faire l'inverse.
Où j'en suis aujourdh'ui ? et bien ma famille (mon mari et mes filles) avont mis le large avec nos parfaits du paraitre. On en a beaucoup parlé tous les quatre, pour essayer d'évacuer la toxicité de la haine et de la rancune. On s'est dit : on va être comme nous nous sommes.
Bref, en gros, on n'a plus de famille.
Il y a toujours des temps, où il faut reconsidérer les choses, et cela prend parfois du temps......
Mais être soi, être différent de la fusion du groupe, être un individu unique tel qu'il est appelé à être, je crois que ça vaut la chandelle, même si, pour un certain temps, c'est super dur de vivre.
J'étais cablé comme les miens, et il a fallu du temps pour s'habituer autrement, apprendre à se connaitre.
Cette expérience est très intéressante à vivre.
Souvent, je me disais à moi même : mais finalement qui es tu ? qu'aimes tu faire ?
Depuis de nombreuses années, j'ai appris à me parler à moi, à prendre du recul pour considérer ce qui est à moi, et ce qui est héritage du groupe.
J'ai fais beaucoup de tri. J'ai laissé des comportements qui ne sont pas à moi de coté.
Petit à petit je me suis découverte. c'est super !
J'ai fais de gros progrès.

Je vois mes parents pour la forme de temps en temps, mais je ne suis pas du tout dans leur truc. Ni mes filles.

Merci de le signaler.

La page pour le lâcher prise chez moi fonctionne.

Pour la billet sur la réconciliation, je remets le lien: http://giboulee.blogspot.com/2009/03/reconciliation.html

Mais si vous n'y arrivez pas, il suffit d'aller sur le blog lui-même http://giboulee.blogspot.com et de descendre les billets avec patience.

Merci.