Faut-il laisser l’implantation des chambres de perfusion aux radiologues ?
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Faut-il laisser l’implantation des chambres de perfusion aux radiologues ?
Vous connaissez ce dispositif..le mien avait été posé par un chirurgien cardiologue - et enlevé par lui car je l'ai quitté depuis un mois.. pour mon plus grand plaisir..La question de qui peut implanter ces chambres implantables se pose..
Publié le 16/03/2010
Les chambres de perfusion (CP) sont, depuis plus de 30 ans, implantées dans de nombreuses circonstances (notamment pour la nutrition parentérale totale et la chimiothérapie au long cours) chaque fois qu’un accès veineux central prolongé est requis. Initialement apanage des chirurgiens, leur pose a été ensuite revendiquée par certains radiologues, arguant que par ce biais, le coût de la morbidité étaient moindres. C’est le bien-fondé de ces assertions que les auteurs du Dakota du Nord ont voulu évaluer.
Dans leur centre, entre 2004 et 2007, 368 CP ont été implantées, dont 92 (25 %) par les chirurgiens et 276 (3/4) par les radiologues.
Les CP posées en chirurgie l’ont été au bloc, sous anesthésie locale et sédation IV, par voie jugulaire droite (la veine étant repérée sous échographie), le bon positionnement du cathéter étant vérifié sous amplificateur de brillance, et le boîtier, après tunnellisation du cathéter, placé sous la peau de la région sous-claviculaire. En cas de difficulté, d’échec, ou de cancer du sein droit, on a eu recours à la jugulaire gauche ou à une sous-clavière. Le plus souvent, un cliché thoracique de contrôle avant la sortie a confirmé que le cathéter était bien en place.Oui, je me souviens du grand stress ocassionné par cet radio... post intervention.. Dans les salles de radiologie interventionnelle, la technique a été sensiblement identique.
Les données démographiques (âge, sex/ratio) et les indications (cancers surtout colorectaux et mammaires), ont été voisines dans les deux groupes, les radiologues plaçant cependant relativement plus de CP pour des hémopathies ou des cancers pulmonaires, et les chirurgiens davantage pour des cancers digestifs.
Le taux des complications (6 %) a été similaire dans les deux groupes, tant au cours de la pose que dans les 30 premiers jours (un peu moins en chirurgie). Nonobstant, sur les 6 infections observées, 5 ont compliqué des CP posées par les radiologues, et ont entraîné une ablation de la CP, celle survenue après pose chirurgicale ayant été résolutive sous traitement médical.
On ne peut donc pas retenir les allégations des radiologues quant à la moindre iatrogénie et la moindre cherté de leurs interventions…
alors , attention à qui intervient, soyions vigilent(e)s. Source: Dr Jean-Fred Warlin
Sticca R et coll. : Outcomes of surgical and radiologic placed implantable central venous access ports. Am J Surg., 2009;198:829-833.
Publié le 16/03/2010
Les chambres de perfusion (CP) sont, depuis plus de 30 ans, implantées dans de nombreuses circonstances (notamment pour la nutrition parentérale totale et la chimiothérapie au long cours) chaque fois qu’un accès veineux central prolongé est requis. Initialement apanage des chirurgiens, leur pose a été ensuite revendiquée par certains radiologues, arguant que par ce biais, le coût de la morbidité étaient moindres. C’est le bien-fondé de ces assertions que les auteurs du Dakota du Nord ont voulu évaluer.
Dans leur centre, entre 2004 et 2007, 368 CP ont été implantées, dont 92 (25 %) par les chirurgiens et 276 (3/4) par les radiologues.
Les CP posées en chirurgie l’ont été au bloc, sous anesthésie locale et sédation IV, par voie jugulaire droite (la veine étant repérée sous échographie), le bon positionnement du cathéter étant vérifié sous amplificateur de brillance, et le boîtier, après tunnellisation du cathéter, placé sous la peau de la région sous-claviculaire. En cas de difficulté, d’échec, ou de cancer du sein droit, on a eu recours à la jugulaire gauche ou à une sous-clavière. Le plus souvent, un cliché thoracique de contrôle avant la sortie a confirmé que le cathéter était bien en place.Oui, je me souviens du grand stress ocassionné par cet radio... post intervention.. Dans les salles de radiologie interventionnelle, la technique a été sensiblement identique.
Les données démographiques (âge, sex/ratio) et les indications (cancers surtout colorectaux et mammaires), ont été voisines dans les deux groupes, les radiologues plaçant cependant relativement plus de CP pour des hémopathies ou des cancers pulmonaires, et les chirurgiens davantage pour des cancers digestifs.
Le taux des complications (6 %) a été similaire dans les deux groupes, tant au cours de la pose que dans les 30 premiers jours (un peu moins en chirurgie). Nonobstant, sur les 6 infections observées, 5 ont compliqué des CP posées par les radiologues, et ont entraîné une ablation de la CP, celle survenue après pose chirurgicale ayant été résolutive sous traitement médical.
On ne peut donc pas retenir les allégations des radiologues quant à la moindre iatrogénie et la moindre cherté de leurs interventions…
alors , attention à qui intervient, soyions vigilent(e)s. Source: Dr Jean-Fred Warlin
Sticca R et coll. : Outcomes of surgical and radiologic placed implantable central venous access ports. Am J Surg., 2009;198:829-833.
MARIELEA- Admin
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