Cancer : des douleurs de mieux en mieux contrôlées
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Cancer : des douleurs de mieux en mieux contrôlées
le 06/05/2013
INFOGRAPHIE - Pour réduire la douleur, de nouveaux traitements se développent.
Selon une enquête de l'Inca pour le deuxième plan cancer en 2010, tous cancers et tous stades confondus, 53 % des patients disent souffrir et 28 % jugent la douleur sévère. Parmi ceux qui ont un cancer avancé, 62 % semblent sous-traités. La douleur persiste même chez 14 % des patients en rémission.
«Nous arrivons bien mieux à réduire la douleur. En hôpital de jour, de 60 à 70 % des patients se plaignent de douleurs minimes à modérées, mais nous voyons beaucoup moins de douleurs sévères qu'avant», indique le Dr Scotté. Première raison, le recours accru à la morphine, prescrite aujourd'hui beaucoup plus facilement par les médecins. Autre raison, une meilleure connaissance et une évaluation plus fine de la douleur. «Rarement initiale en cancérologie, elle est liée au processus tumoral, mais peut être due à une métastase, apparaître après un geste chirurgical ou être associée au traitement anticancéreux, parfois neurotoxique et responsable de douleurs neuropathiques, précise le Pr de Broucker. À tous les stades, plus la douleur est difficile à maîtriser, plus celle-ci et l'efficacité du traitement antalgique doivent être réévalués de façon rapprochée.»
Nouvelles techniques
La morphine et ses dérivés comme le fentanyl permettent souvent de juguler la douleur de fond. Dans les accès douloureux paroxystiques, de nouvelles formes galéniques de fentanyl par patch, voie sublinguale ou en spray nasal, agissent en quelques minutes, contre 45 minutes il y a à peine dix ans. Des techniques de perfusion continue d'analgésiques, avec des pompes plus petites, plus maniables, sont désormais utilisables même au domicile.
«Pour les douleurs neuropathiques, qui répondent mal à la morphine, de nouveaux traitements se développent comme la prégabaline, un antiépileptique, la duloxetine, un antidépresseur, ou la neurostimulation électrique transcutanée (TEMS)», précise le Dr Scotté.
De nouvelles techniques ont fait leur apparition. «Dans les douleurs localisées, on peut parfois réaliser un “bloc nerveux”, une anesthésie régionale par lyse du ganglion nerveux qui transmet la douleur. Pour les métastases osseuses, vertébrales, souvent très douloureuses, il est possible d'aller brûler la zone par radiofréquence puis de renforcer l'os avec un ciment pour soulager la douleur», indique le Dr Copel. La radiothérapie à forte dose associée aux anti-inflammatoires peut aussi être efficace dans les douleurs métastatiques.
Quand la maladie avance, la douleur a tendance à augmenter. «Son évaluation doit alors être très fréquente, car il faut parfois augmenter les doses d'antalgiques tous les jours, voire plusieurs fois par jour pour assurer le meilleur confort au malade», explique le Pr de Broucker. Les manipulations douloureuses doivent être anticipées et une antalgie préalable doit être assurée. En phase terminale, si le contrôle de la douleur est insuffisant lorsqu'on maintient le patient conscient, la loi Leonetti permet aux médecins de faire une sédation plus forte, même si elle doit raccourcir les derniers moments.
Figaro santé
INFOGRAPHIE - Pour réduire la douleur, de nouveaux traitements se développent.
Selon une enquête de l'Inca pour le deuxième plan cancer en 2010, tous cancers et tous stades confondus, 53 % des patients disent souffrir et 28 % jugent la douleur sévère. Parmi ceux qui ont un cancer avancé, 62 % semblent sous-traités. La douleur persiste même chez 14 % des patients en rémission.
«Nous arrivons bien mieux à réduire la douleur. En hôpital de jour, de 60 à 70 % des patients se plaignent de douleurs minimes à modérées, mais nous voyons beaucoup moins de douleurs sévères qu'avant», indique le Dr Scotté. Première raison, le recours accru à la morphine, prescrite aujourd'hui beaucoup plus facilement par les médecins. Autre raison, une meilleure connaissance et une évaluation plus fine de la douleur. «Rarement initiale en cancérologie, elle est liée au processus tumoral, mais peut être due à une métastase, apparaître après un geste chirurgical ou être associée au traitement anticancéreux, parfois neurotoxique et responsable de douleurs neuropathiques, précise le Pr de Broucker. À tous les stades, plus la douleur est difficile à maîtriser, plus celle-ci et l'efficacité du traitement antalgique doivent être réévalués de façon rapprochée.»
Nouvelles techniques
La morphine et ses dérivés comme le fentanyl permettent souvent de juguler la douleur de fond. Dans les accès douloureux paroxystiques, de nouvelles formes galéniques de fentanyl par patch, voie sublinguale ou en spray nasal, agissent en quelques minutes, contre 45 minutes il y a à peine dix ans. Des techniques de perfusion continue d'analgésiques, avec des pompes plus petites, plus maniables, sont désormais utilisables même au domicile.
«Pour les douleurs neuropathiques, qui répondent mal à la morphine, de nouveaux traitements se développent comme la prégabaline, un antiépileptique, la duloxetine, un antidépresseur, ou la neurostimulation électrique transcutanée (TEMS)», précise le Dr Scotté.
De nouvelles techniques ont fait leur apparition. «Dans les douleurs localisées, on peut parfois réaliser un “bloc nerveux”, une anesthésie régionale par lyse du ganglion nerveux qui transmet la douleur. Pour les métastases osseuses, vertébrales, souvent très douloureuses, il est possible d'aller brûler la zone par radiofréquence puis de renforcer l'os avec un ciment pour soulager la douleur», indique le Dr Copel. La radiothérapie à forte dose associée aux anti-inflammatoires peut aussi être efficace dans les douleurs métastatiques.
Quand la maladie avance, la douleur a tendance à augmenter. «Son évaluation doit alors être très fréquente, car il faut parfois augmenter les doses d'antalgiques tous les jours, voire plusieurs fois par jour pour assurer le meilleur confort au malade», explique le Pr de Broucker. Les manipulations douloureuses doivent être anticipées et une antalgie préalable doit être assurée. En phase terminale, si le contrôle de la douleur est insuffisant lorsqu'on maintient le patient conscient, la loi Leonetti permet aux médecins de faire une sédation plus forte, même si elle doit raccourcir les derniers moments.
Figaro santé
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