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Patrizia Paterlini-Bréchot, la femme qui pourrait bien nous sauver du cancer

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Patrizia Paterlini-Bréchot, la femme qui pourrait bien nous sauver du cancer Empty Patrizia Paterlini-Bréchot, la femme qui pourrait bien nous sauver du cancer

Message  MARIELEA Sam 4 Fév - 12:50



Patrizia Paterlini-Bréchot, la femme qui pourrait bien nous sauver du cancer 640_mea
Patrizia Paterlini-Bréchot © F. Mantovani / Editions Stock Connaissez-vous Madame Patrizia Paterlini-Bréchot ?

Depuis plus de vingt ans, elle cherche dans son laboratoire une solution pour éradiquer le cancer. Elle l'a trouvée. La cancérologue Patrizia Paterlini-Bréchot a mis au point un test qui, par une prise de sang, permet de le détecter. Une victoire pour cette femme.
A première vue, c'est une machine anodine, elle ressemble à une imprimante 3D. Et pourtant, elle pourrait bien changer nos vies. Cette grande boîte permet de réaliser les tests Iset*, qui par une simple prise de sang diagnostiquent précocement un cancer.

« C'est révolutionnaire », assure Olivier Roy, pharmacien biologiste dont le laboratoire, à Paris, est le seul, pour l'instant, à proposer ces tests. « Quand on pourra répondre à la demande de tous, et partout, cela va augmenter l'espérance de vie de l'humanité. » Pas moins.

Patrizia Paterlini-Bréchot, une combattante acharnée

A l'origine de cette découverte, Patrizia Paterlini-Bréchot, professeure de biologie cellulaire et d'oncologie à la faculté de médecine Necker-Enfants malades (université Paris-Descartes).

Une femme chaleureuse et humble dont on murmure qu'elle pourrait être sur les rangs du prix Nobel de médecine. Ce qui ne la trouble pas plus que ça.

« Mon immense chance, dans cette vie, serait, une fois le test mis à disposition à large échelle, de voir baisser la mortalité par cancer. »

Enfant, déjà, Patrizia avait une obsession qu'elle ne peut pas expliquer : guérir ses petits camarades.

J'ai toujours été choquée par la douleur, je la sentais sur ma peau. J'étais en rébellion contre la mort.
Elle fait en toute logique des études de médecine dans sa ville natale, Modène, en Italie, et se spécialise en oncologie. Certainement pas par hasard. « C'est vrai que c'est une maladie qui fait peur. On a le sentiment qu'une personne prise par le cancer l'est par une force plus grande qu'elle. Un sentiment aigu contre lequel il faut se battre. » Mais la réalité est brutale : impuissante face à la mort de certains de ses patients cancéreux, elle se tourne vers la recherche clinique de haut niveau.

Il fallait comprendre comment le cancer se forme pour mieux le combattre.
Un laboratoire de recherche à 80% féminin

En 1988, elle rejoint alors, à Paris, le laboratoire du Pr Christian Bréchot, aujourd'hui directeur de l'Institut Pasteur, et tombe amoureuse. « Ce n'était pas prévu. Comme Ingrid Bergman est tombée amoureuse de Roberto Rossellini en voyant ses films, moi, c'est en lisant les articles scientifiques de Christian. » Depuis ils se sont mariés et ont eu deux fils. Pendant des années, à la tête de son laboratoire, qui compte 80 % de chercheuses, elle travaille sur ce qu'on appelle les cellules tumorales circulantes.

Notre espoir était de détecter l'invasion tumorale au tout début.
« Grâce à des études sur l'animal, on savait que ces cellules circulent dans le sang des années avant que les métastases apparaissent. Or les patients meurent à cause des métastases, pas de la tumeur primitive. Comme pour le virus du sida, ces cellules mutent, et à force de muter, elles sont de plus en plus résistantes parce qu'on leur en laisse le temps."

Et la chercheuse de faire l'analogie avec la conquête spatiale : pour une cellule tumorale circulante qui vient du sang, installer une colonie dans un os ou le foie, c'est comme, pour les humains, coloniser une autre planète, ça prend du temps. « Avant que ces cellules ne prolifèrent et donnent des métastases, il peut se passer des années. Et tout ce temps, on le laisse au cancer. J'ai vu cet énorme gâchis. La recherche, c'est du bon sens et de la détermination. » Et de l'acharnement pour décrocher des financements. « Responsable de mon laboratoire, j'ai frappé à toutes les portes afin de trouver de l'argent. »



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