Quels antidépresseurs prescrire chez le patient en cours de traitement anti-cancéreux ?
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Quels antidépresseurs prescrire chez le patient en cours de traitement anti-cancéreux ?
j'ai la chance (??,) de ne pas avoir besoin de ces traitements.. Pour gérer des situations très difficiles , ces produits sont une aide importante pour beaucoup. Cependant, les associations avec les traitements sont parfois délétères et entrainent des baisses d'efficacité voire des inhibitions des traitements anti cancéreux.. Je me suis permise de compléter l'article du Docteur Estelle Deniaud Boüet en ajoutant les noms usuels des médicaments Peut être lire et/ou relire GUERIR de david servan Schreiber qui préconisait le sport, la cohérence cardique ...pour soigner la dépression ?
Voila l'article apru le 5/01/2012
Plus de 50 % des patients en cours de traitement anti-cancéreux présentent des syndromes dépressifs modérés à sévères, nécessitant une prise en charge thérapeutique. Deux auteurs portugais ont compilé les données parues depuis 2005 sur les interactions médicamenteuses entre les antidépresseurs et les antinéoplasiques.
Peu d’études cliniques sur les interactions entre les antidépresseurs et les antinéoplasiques existent, hormis dans le cas du Tamoxifène . Les auteurs ont envisagé l’ensemble des interactions possibles à partir des paramètres pharmacocinétiques des différentes classes d’antinéoplasiques et d’antidépresseurs.
Des études cliniques s’avèrent indispensables pour corréler les prédictions réalisées à partir des paramètres pharmacocinétiques avec des données cliniques, mais aussi pour déterminer d’éventuelles interactions pharmacodynamiques. Les auteurs soulignent le manque global de données cliniques et pharmacologiques sur les interactions entre les antinéoplasiques et les antidépresseurs. Ces connaissances réunies dans une base de données pourraient fournir aux prescripteurs un outil fiable et complet, permettant de prescrire l’antidépresseur le plus efficient pour chaque patient en cours de traitement antinéoplasique.
Prendre en charge la dépression liée au cancer est une nécessité, qui ne doit cependant pas mettre en péril le succès de la thérapie anti-cancéreuse.
Dr. Estelle Deniaud Boüet
Miguel, C., Albuquerque, E. : « Drug interaction in psycho-oncology : antidepressants and antineoplastics. » Pharmacology, 2011 ; 88 : 333-339.
Selon d'autres sources , avant d'inhiber tous "les cytochrome P450", il faut des doses importantes ..affaire à suivre .
Voila l'article apru le 5/01/2012
Plus de 50 % des patients en cours de traitement anti-cancéreux présentent des syndromes dépressifs modérés à sévères, nécessitant une prise en charge thérapeutique. Deux auteurs portugais ont compilé les données parues depuis 2005 sur les interactions médicamenteuses entre les antidépresseurs et les antinéoplasiques.
Peu d’études cliniques sur les interactions entre les antidépresseurs et les antinéoplasiques existent, hormis dans le cas du Tamoxifène . Les auteurs ont envisagé l’ensemble des interactions possibles à partir des paramètres pharmacocinétiques des différentes classes d’antinéoplasiques et d’antidépresseurs.
Les antidépresseurs et les antinéoplasiques sont des médicaments à marge thérapeutique étroite et sont le plus souvent métabolisés au niveau hépatique par les cytochromes P450. Leurs interactions pharmacocinétiques peuvent créer deux risques principaux : soit une réduction de l’efficacité du traitement anticancéreux par diminution de la concentration plasmatique de l’antinéoplasique, soit un renforcement des effets secondaires voire une toxicité par augmentation de la concentration plasmatique de l’antinéoplasique.
En revanche, l’escitalopram (SEROPLEX 10 mg ), le citalopram ( SEROPRAM 20 mg ), la venlafaxineen savoir + , la mirtazapine et surtout le milnacipram ( NORSET) sont beaucoup moins inhibiteurs et donc les plus sûrs d’utilisation chez le patient cancéreux.Les antidépresseurs sont des inhibiteurs des cytochromes P450 à des degrés variables. Les antidépresseurs tricycliques ( Elavil, Tofranil, Sinequan,
Surmontil) , de même que la fluoxétine ( PROZAC) , la paroxétine (Deroxat) , la fluvoxamine en savoir + et la sertraline (ZOLOFT) sont fortement inhibiteurs et sont donc à proscrire.
Des études cliniques s’avèrent indispensables pour corréler les prédictions réalisées à partir des paramètres pharmacocinétiques avec des données cliniques, mais aussi pour déterminer d’éventuelles interactions pharmacodynamiques. Les auteurs soulignent le manque global de données cliniques et pharmacologiques sur les interactions entre les antinéoplasiques et les antidépresseurs. Ces connaissances réunies dans une base de données pourraient fournir aux prescripteurs un outil fiable et complet, permettant de prescrire l’antidépresseur le plus efficient pour chaque patient en cours de traitement antinéoplasique.
Prendre en charge la dépression liée au cancer est une nécessité, qui ne doit cependant pas mettre en péril le succès de la thérapie anti-cancéreuse.
Dr. Estelle Deniaud Boüet
Miguel, C., Albuquerque, E. : « Drug interaction in psycho-oncology : antidepressants and antineoplastics. » Pharmacology, 2011 ; 88 : 333-339.
Selon d'autres sources , avant d'inhiber tous "les cytochrome P450", il faut des doses importantes ..affaire à suivre .
MARIELEA- Admin
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