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Message  MARIELEA Sam 29 Mai - 15:26

La plaque ne fera plus le psychothérapeute! il y a des tas de gens qui se proclame thérapeute!!! ouah! c'est effrayant! certaines personnes après quelques stages de sophrologie , se déclarent thérapeutes.. d'autres avec un ou deux mails avec un médecin, se déclarent aptes à faire de la cohérence cardiaque à visée thérapeutique pour gérer le stress au travail.. si, si, je l'ai vu..incroyable! ce sont des personnes - elles le racontent - qui ont des tonnes et des tonnes de problèmes.; et elles imaginent que cela leur confèrent une légitimité! d'autres, ingénieur en télécom - c'est vrai - se déclare presque humblement ! spécialiste psy.. et se mèle de donner des conseils à des personnes en détresse avec un culot inouï! quel galimatia.. et quel danger
j'espère que cela va permettre de faire un léger tri..


Paris, le vendredi 28 mai 2010 – Les derniers rapports de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les tendances sectaires (Miviludes) ont souhaité attirer l’attention des pouvoirs publics et des Français sur les dérives observées dans le domaine de la psychothérapie. Sur ce point, Georges Fenech, président de la Miviludes avance des chiffres assez précis : « A la suite de l’explosion de la bulle « psy » sur environ 12 millions de Français ayant recours à la psychothérapie, deux millions sont de fait exposés à un risque d’emprise mentale et d’abandon de soins conventionnels. En outre, sur les 15 000 praticiens de la psychothérapie, environ 4 500 ne justifiaient d’aucune formation reconnue », précise-t-il. Outre ce constat, les travaux de la Miviludes ont à plusieurs reprises dénoncé l’immobilisme des pouvoirs publics dans ce domaine, remarquant les retards répétés concernant l’application des législations destinées à réglementer l’utilisation du titre de psychothérapeutes.

« Le monde de la manipulation »
La difficulté de ce combat, le député UMP Bernard Accoyer (Président de l’Assemblée nationale depuis 2007) la connaît parfaitement. Depuis 1999, il a tenté de faire adopter une réglementation pour mettre fin à des pratiques dangereuses. Il pensait y être parvenu en 2004 avec l’adoption d’un amendement à la loi de santé publique, mais celui-ci ne donna lieu à aucun décret. Il faut dire que certains spécialistes de la psychothérapie avaient manifesté leur colère et avait fait pression sur les gouvernements qui se sont succédés pour que la situation n’évolue pas. Bernard Accoyer, lui-même se souvient : « J’ai été personnellement l’objet d’attaques inimaginables. Nous sommes dans le monde de la manipulation ».

400 heures de cours et un stage de cinq mois après un doctorat en médecine ou un master de psychologie
Cependant, onze ans après les premières tentatives de Bernard Accoyer, un texte a enfin été publié cette semaine au Journal officiel qui encadre précisément l’utilisation du titre de psychothérapeute. Le texte précise que toute personne souhaitant exercer la profession de psychothérapeute devra se faire dûment inscrire « sur un registre national ». Cet enregistrement ne sera rendu possible que si le professionnel peut justifier « d’une formation en psychopathologie clinique de 400 heures minimum et d’un stage pratique d’une durée minimale correspondant à cinq mois ». Ces « formations » seront assurées par des établissements publics et privés agréés par l’Etat. Concernant son contenu théorique, il doit être prochainement précisé dans un prochain décret. Enfin, le texte indique que l’accès à cette formation sera réservé aux titulaires d’un doctorat en médecine ou aux personnes ayant effectué un master portant la mention psychologie ou psychanalyse. Des dispenses existent cependant. Les psychiatres pourront s’inscrire directement sur le registre des psychothérapeutes. Par ailleurs, pour les psychologues, la formation sera réduite à 150 heures et à deux mois de stage, tandis que les psychanalystes, régulièrement inscrits, devront justifier de 200 heures de formation et de deux mois de stage. Les mêmes critères s’imposent aux médecins non psychiatres. Cette dernière disposition déplait à certains psychiatres, tel le vice-président de l’association française de psychiatrie, François Kammerer, qui considère que cette facilité accordée à tous les médecins risque de créer une « déqualification de la psychothérapie ».

Mesures transitoires
Enfin, des mesures transitoires concernant les personnes utilisant depuis cinq ans du titre de psychothérapeute ont été aménagées. Une commission composée de psychiatres, psychanalystes ou de psychologues analysera leur dossier afin de décider s’ils peuvent être inscrits sur le registre en l’absence d’une formation agréée. Depuis que la question d’un décret sur le titre de psychothérapeute est posée, l’opportunité de mettre en place des dispositions transitoires était l’objet de vives discussions : il semble qu’en la matière les pouvoirs publics aient tenté de trancher pour concilier l’ensemble des points de vue.

Aurélie Haroche
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