Cancer de l'ovaire.. une percée prometteuse..
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Pas vraiment de preuve d’une origine infectieuse pour le cancer de l’ovaire
Publié le 15/12/2009
Une des théories en matière de cancérogenèse privilégie le rôle de divers agents infectieux qui pourraient avoir un effet direct, par l’intermédiaire de protéines oncogènes produites par le germe, soit indirect, par le biais d’une inflammation chronique. Cependant cette étiologie infectieuse n’a été établie que pour un petit nombre de cancers.
En ce qui concerne le cancer de l’ovaire, cancer gynécologique le plus mortel, certaines études suggèrent l’implication de micro-organismes, hypothèse qui mérite d’être explorée.
L’objectif de cette étude longitudinale était donc de rechercher la présence de certains micro-organismes (Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, Papillomavirus humain et les polyomavirus BK et JC) dans les tissus de femmes présentant un cancer de l’ovaire, ou une tumeur borderline, ou encore une pathologie bénigne de l’ovaire, afin d’évaluer le rôle possible de l’infection chronique dans la survenue d’un cancer de l’ovaire. Cent quatre vingt-six femmes présentant des pathologies ovariennes ont été incluses dans cette étude. Les tissus de l’ovaire affecté (186) et les tissus de l’ovaire controlatéral (126), ont fait l’objet d’une congélation rapide (snap freezing) et ont été maintenus ensuite à – 80°C. La recherche des micro-organismes mentionnés ci-dessus a toujours été négative y compris au niveau des ovaires controlatéraux, ce qui indique que les infections des tissus ovariens sont des événements rares.
Les auteurs se sont alors posé certaines questions : les échantillons prélevés étaient-ils représentatifs des tumeurs ? Les acides nucléiques pourraient-ils êtres détruits par les techniques de congélation ? Les techniques d’extraction et d’amplification des acides nucléiques étaient-elles appliquées correctement ?
Mais une autre hypothèse pouvait être que les traces d’une infection survenue des années ou des décennies auparavant avaient disparu au moment des prélèvements. Dans cette éventualité, d’autres stratégies d’investigation (tels que les prélèvements prospectifs) devraient êtres mise en place pour établir un lien entre infection et cancer de l’ovaire.
En conclusion, les microorganismes suivant, Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, Papillomavirus humain et polyomavirus BK et JC, n’ont été détectés ni dans les échantillons des cancers de l’ovaire, ni dans les échantillons des tumeurs borderline, ni dans les tumeurs bénignes de l’ovaire.
Ces résultats affaiblissent l’hypothèse de l’origine infectieuse du cancer de l’ovaire.
Dr Viola Polena
Idahl A et coll. : Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, human papillomavirus, and polyomavirus are not detectable in human tissue with epithelial ovarian cancer, borderline tumor, or benign conditions. Am J Obstet Gynecol. 2009 ; publication avancée en ligne le 19 septembre.
Une des théories en matière de cancérogenèse privilégie le rôle de divers agents infectieux qui pourraient avoir un effet direct, par l’intermédiaire de protéines oncogènes produites par le germe, soit indirect, par le biais d’une inflammation chronique. Cependant cette étiologie infectieuse n’a été établie que pour un petit nombre de cancers.
En ce qui concerne le cancer de l’ovaire, cancer gynécologique le plus mortel, certaines études suggèrent l’implication de micro-organismes, hypothèse qui mérite d’être explorée.
L’objectif de cette étude longitudinale était donc de rechercher la présence de certains micro-organismes (Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, Papillomavirus humain et les polyomavirus BK et JC) dans les tissus de femmes présentant un cancer de l’ovaire, ou une tumeur borderline, ou encore une pathologie bénigne de l’ovaire, afin d’évaluer le rôle possible de l’infection chronique dans la survenue d’un cancer de l’ovaire. Cent quatre vingt-six femmes présentant des pathologies ovariennes ont été incluses dans cette étude. Les tissus de l’ovaire affecté (186) et les tissus de l’ovaire controlatéral (126), ont fait l’objet d’une congélation rapide (snap freezing) et ont été maintenus ensuite à – 80°C. La recherche des micro-organismes mentionnés ci-dessus a toujours été négative y compris au niveau des ovaires controlatéraux, ce qui indique que les infections des tissus ovariens sont des événements rares.
Les auteurs se sont alors posé certaines questions : les échantillons prélevés étaient-ils représentatifs des tumeurs ? Les acides nucléiques pourraient-ils êtres détruits par les techniques de congélation ? Les techniques d’extraction et d’amplification des acides nucléiques étaient-elles appliquées correctement ?
Mais une autre hypothèse pouvait être que les traces d’une infection survenue des années ou des décennies auparavant avaient disparu au moment des prélèvements. Dans cette éventualité, d’autres stratégies d’investigation (tels que les prélèvements prospectifs) devraient êtres mise en place pour établir un lien entre infection et cancer de l’ovaire.
En conclusion, les microorganismes suivant, Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, Papillomavirus humain et polyomavirus BK et JC, n’ont été détectés ni dans les échantillons des cancers de l’ovaire, ni dans les échantillons des tumeurs borderline, ni dans les tumeurs bénignes de l’ovaire.
Ces résultats affaiblissent l’hypothèse de l’origine infectieuse du cancer de l’ovaire.
Dr Viola Polena
Idahl A et coll. : Chlamydia trachomatis, Mycoplasma genitalium, Neisseria gonorrhoeae, human papillomavirus, and polyomavirus are not detectable in human tissue with epithelial ovarian cancer, borderline tumor, or benign conditions. Am J Obstet Gynecol. 2009 ; publication avancée en ligne le 19 septembre.
MARIELEA- Admin
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