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Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque

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Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque Empty Un expert met en garde sur le vaccin contre le cancer de l’utérus

Message  MARIELEA Dim 11 Oct - 17:27

LaNutrition.fr, le 08/10/2009

Selon le Dr Diane Harper, une chercheuse qui a participé à la mise au point des vaccins contre le cancer du col de l’utérus, ces médicaments présentent un risque rare mais réel.

Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus pourrait être plus risqué que le cancer qu’il est censé prévenir, selon un expert de premier plan qui a participé à son développement. Il est très inhabituel pour un chercheur de critiquer publiquement un médicament qu’il a aidé à faire approuver.

S’exprimant dimanche 4 octobre dans le journal britannique Sunday Express, le Dr Diane Harper, une spécialiste américaine de renommée mondiale qui a participé aux essais cliniques des vaccins controversé Cervarix (laboratoire GlaxoSmithKline) et Gardasil (Sanofi Pasteur et Merck), a mis en garde contre le marketing autour de ce type de vaccin et ses effets secondaires potentiels.

Les autorités sanitaires devraient être vigilantes, dit-elle, parce que le Gardasil a déjà été associé à 32 décès.

Ses commentaires font suite à la mort de Natalie Morton, une jeune britannique de 14 ans, qui est décédée le 28 septembre à Coventry une heure après avoir été vaccinée avec le Cervarix. Les autorités sanitaires britanniques ont indiqué qu’aucun lien n’avait été établi entre la vaccination et ce décès, mais le lot de vaccins a été saisi.

Le Cervarix et le Gardasil sont destinés à prévenir une infection par certaines infections à papillomavirus humains (HPV), une maladie sexuellement transmissible à l’origine de 70% des cas de cancers du col de l’utérus. Cette maladie fait en Grande-Bretagne comme en France environ 1000 décès chaque année.

« Les parents doivent savoir que le vaccin est à l’origine, dans un petit nombre de cas, d’effets secondaires graves », indique le Dr Harper. « Tout ce que ce vaccin va faire, assure-t-elle, c’est prévenir certaines anomalies du col de l’utérus, que l’on peut traiter. Le vaccin n’aura aucun effet sur les taux de cancer. »


GlaxoSmithKline, qui fabrique le Cervarix, a déclaré par la voix de son porte-parole que “le vaccin a été soigneusement testé. Plus de 1,4 million de doses ont été administrées et on estime qu’il va sauver 4000 vies chaque année. »

La Grande-Bretagne a lancé une campagne nationale de vaccination contre le HPV au terme de laquelle, en 2011, toutes les adolescentes âgées de moins de 18 ans se seront vu proposer une injection de Cervarix.

Dans un article publié en 2008 dans le New York Times, le Dr Harper avait dénoncé le marketing de la peur autour du Gardasil. “Merck, disait-elle, a fait du lobbying auprès de chaque leader d’opinion, groupe de femmes, société médicale, homme politique et bien sûr auprès du grand public afin de créer un sentiment de panique, le message étant qu’il faut absolument se faire vacciner maintenant.”

Le Dr Harper fut l’un des chercheurs clés dans la mise au point et l’évaluation des vaccins Cervarix et Gardasil. Elle se dit si inquiète des vaccinations de masse, qu’elle a décidé de s’exprimer publiquement.

Le Gardasil est disponible en France depuis novembre 2006. Il s’adresse aux adolescentes de 14 ans avec un rattrapage jusqu’à 23 ans chez celles qui n’auraient pas encore eu de rapports sexuels ou au plus tard durant l’année suivant leur premier rapport. Le Cervarix est commercialisé en France depuis mars 2008.

Alors que faire??
MARIELEA
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Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque Empty Est-il utile de distinguer frottis normal et frottis avec anomalies bénignes ?

Message  MARIELEA Mer 18 Nov - 15:24

Publié le 16/11/2009
Certains départements français expérimentent le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, et c’est le cas de l’Alsace. Dans ce cadre, une équipe de Strasbourg a évalué la pertinence de la distinction faite par les cytopathologistes entre frottis strictement normal et frottis inflammatoire et/ou dystrophique. La question pratique sous-jacente est de savoir si cette distinction conduit à une modification des recommandations sur le rythme des frottis.

L’équipe a suivi jusqu’en décembre 2007 toutes les patientes de 25 à 65 ans, dont le frottis effectué au premier trimestre 2001 était normal ou présentait une anomalie bénigne.

Au total, 55 271 frottis ont été inclus, 18 521 (32 %) étaient dystrophiques ou inflammatoires, tandis que 36 750 (63 %) étaient normaux. Le suivi de plus de 48 219 frottis a finalement été mené au terme prévu, et il montre que le risque de développer une lésion CIN 2 dans les 6 ans suivant le frottis est plus élevé pour les patientes ayant un frottis dystrophique ou inflammatoire (0,78 %) que pour celles ayant un frottis classé normal (0,47 %) (risque relatif [RR]=1,64 ; intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 1,30 à 2,08). Le risque de développer un cancer invasif est lui aussi plus élevé avec un frottis dystrophique qu’avec un frottis normal (0,07 % vs 0,02 %, RR= 3,57 ; IC95 de 1,32-9,66).

Une analyse ajustée en tenant compte des facteurs confondants que sont l’âge ou les antécédents d’anomalies cytologiques confirme un meilleur pronostic à 6 ans pour les frottis normaux. Toutefois cette analyse ajustée indique que le risque de cancer à 3 ans n’est pas différent.

Les auteurs concluent qu’il semble tout à fait pertinent de maintenir la distinction entre les frottis strictement normaux et ceux comportant des anomalies bénignes telles qu’inflammation ou dystrophie. Mais étant donné que le risque de cancer est le même à 3 ans pour ces deux groupes de femmes, il ne semble pas justifié de différentier l’intervalle entre les frottis.

Dr Roseline Péluchon
Baldauf J et coll. : Clinical significance of dystrophic and inflammatory Pap smears: an analysis of 55,271 smears. XIX FIGO World Congress of Gynecology and Obstetrics (Cape Town, South Africa) : 4 – 9 octobre 2009.
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Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque Empty Un HPV HR présent près d’une fois sur 10 malgré un frottis normal

Message  MARIELEA Mer 18 Nov - 15:27

Publié le 17/11/2009

Entre 2000 et 2006, des génotypages HPV ont été effectués en routine au CHU de Nantes et les résultats rapprochés des frottis lorsque ceux-ci avaient moins d’un an. Sur les 980 patientes ayant des frottis normaux, 13 % avaient un test HPV positif. Cette proportion variait beaucoup avec l’âge, puisque les moins de 20 ans constituaient 44 % des patientes infectées, alors que les plus de 35 ans n’en représentaient que 10 %. Un HPV à haut risque (HR) était présent chez 8 % de ces patientes au frottis normal et c’est le HPV 16 qui dominait (3,6 %). La prévalence des HPV HR déclinait elle aussi avec l’âge.

Ces données sont d’un intérêt certain pour évaluer l’intérêt du test HPV dans l’organisation du dépistage du cancer du col mais aussi l’impact que l’on peut attendre de la vaccination anti-HPV.

Dr Roseline Péluchon
Lopez P et coll. : Human papillomavirus (HPV) genotype distribution in women with normal cytological diagnosis followed in routine clinical practice at the Nantes University Hospital, France. XIX FIGO World Congress of Gynecology and Obstetrics (Cape Town, South Africa) : 4 – 9 octobre 2009.
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Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque Empty Re: Cancer du col de l’utérus : une première lésion augmente le risque

Message  BETTY Sam 21 Nov - 12:50

Si je comprends bien, en plus du frottis, il faut , surtout chez les jeunes ou personnes à partenaires multiples, faire en plus du frottis, un test HPV?
BETTY
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