Immunothérapie : le rôle clé des neutrophiles
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Immunothérapie : le rôle clé des neutrophiles
Une équipe française, soutenue par la Fondation ARC, a identifié un type de globules blancs essentiel à l'efficacité d'un traitement par immunothérapie.
20110627 microscopeUne équipe de chercheurs français, conduite par le Dr Pierre Bruhns, du département d’Immunologie de l'Institut Pasteur (Paris), et soutenue par la Fondation ARC, vient de mettre à jour le rôle central d'un type de globules blancs, les neutrophiles, dans la réponse à un traitement d'immunothérapie passive prescrit contre certains cancers du sein.
Le type d'immunothérapie étudié par l'équipe française est le traitement par anticorps monoclonaux. Ces molécules ciblent des antigènes tumoraux, des protéines présentes à la surface des cellules cancéreuses et qui les distinguent des cellules saines. Les anticorps, une fois liés aux cellules cancéreuses par ces antigènes, peuvent bloquer leur prolifération, induire leur mort (c'est ce que les biologistes appellent l'apoptose) ou enfin provoquer une réponse du système immunitaire visant à les détruire. Ici, les chercheurs ont étudié dans le cadre d'essais précliniques le comportement du système immunitaire face à des modèles de mélanome et de cancer du sein traités par des anticorps monoclonaux. Ils ont montré que la réponse immunitaire s'appuie sur la mobilisation et l'activation des neutrophiles au niveau de la tumeur, qui participent à la réduction de la masse tumorale observée. Ce résultat est une surprise pour l'équipe française car on soupçonnait jusqu'alors d'autres cellules immunitaires, comme les cellules Natural Killers et les macrophages, d'être au cœur de la réponse immunitaire induite par les anticorps monoclonaux.
Ces travaux constituent une avancée importante pour la mise en place de protocoles thérapeutiques les plus efficaces possibles. En effet, la plupart des chimiothérapies associées aux immunothérapies ont pour effet de faire baisser le nombre de neutrophiles (un symptôme appelé neutropénie), ce qui pourrait diminuer l'efficacité des anticorps. L'objectif serait donc d'associer l'injection d'anticorps monoclonaux à des traitements mobilisant fortement les neutrophiles.
source: l'ARC
20110627 microscopeUne équipe de chercheurs français, conduite par le Dr Pierre Bruhns, du département d’Immunologie de l'Institut Pasteur (Paris), et soutenue par la Fondation ARC, vient de mettre à jour le rôle central d'un type de globules blancs, les neutrophiles, dans la réponse à un traitement d'immunothérapie passive prescrit contre certains cancers du sein.
Le type d'immunothérapie étudié par l'équipe française est le traitement par anticorps monoclonaux. Ces molécules ciblent des antigènes tumoraux, des protéines présentes à la surface des cellules cancéreuses et qui les distinguent des cellules saines. Les anticorps, une fois liés aux cellules cancéreuses par ces antigènes, peuvent bloquer leur prolifération, induire leur mort (c'est ce que les biologistes appellent l'apoptose) ou enfin provoquer une réponse du système immunitaire visant à les détruire. Ici, les chercheurs ont étudié dans le cadre d'essais précliniques le comportement du système immunitaire face à des modèles de mélanome et de cancer du sein traités par des anticorps monoclonaux. Ils ont montré que la réponse immunitaire s'appuie sur la mobilisation et l'activation des neutrophiles au niveau de la tumeur, qui participent à la réduction de la masse tumorale observée. Ce résultat est une surprise pour l'équipe française car on soupçonnait jusqu'alors d'autres cellules immunitaires, comme les cellules Natural Killers et les macrophages, d'être au cœur de la réponse immunitaire induite par les anticorps monoclonaux.
Ces travaux constituent une avancée importante pour la mise en place de protocoles thérapeutiques les plus efficaces possibles. En effet, la plupart des chimiothérapies associées aux immunothérapies ont pour effet de faire baisser le nombre de neutrophiles (un symptôme appelé neutropénie), ce qui pourrait diminuer l'efficacité des anticorps. L'objectif serait donc d'associer l'injection d'anticorps monoclonaux à des traitements mobilisant fortement les neutrophiles.
source: l'ARC
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