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Les céréales, pires que la «junk-food» ? dans le figaro

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Message  ALINEA Jeu 15 Déc - 22:25


Les petits déjeuners pour enfants contiennent beaucoup trop de sucre. La palme revient aux Smacks.


On devrait toujours se méfier de la bonne conscience. Pensant bien faire, nombreux sont les parents qui achètent des céréales pour le petit déjeuner de leurs enfants, ne se doutant pas que ceux-ci contiennent en réalité plus de sucre que de céréales.

Une organisation indépendante américaine de santé publique à but non lucratif, Environmental Working Group(EWG), a passé au crible plus de 80 paquets de céréales transformées. Le résultat fera réfléchir les parents. Beaucoup d'entre eux refusent que leurs enfants prennent un gâteau (cookies, donuts) en guise de petit déjeuner, or nombreuses sont les céréales qui contiennent plus de sucre qu'un dessert.

EWG a même établi un classement des plus mauvais élèves. Sur la première marche du podium, un best-seller chez les enfants, les Smacks de Kelloggs, des grains de blé soufflés caramélisés. Viennent ensuite les Coco Pops, des céréales au riz soufflé avec du chocolat, puis d'autres vendus aux États-Unis (et pas en France) contenant notamment des marshmallows. Selon les études réalisées par EWG, une tasse de Smacks de Kellogs contiendrait à peine plus de sucre qu'un donuts (20 grammes contre 18). Autrement dit, un bol de Smacks représente entre 8 à 10 morceaux de sucre. Les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne sont pas respectées, puisque certaines céréales contiennent parfois plus de 50 % de sucre alors qu'il devrait y en avoir 10 %.

«Je ne suis pas étonné par les résultats obtenus, analyse Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS et auteur, il y a quelques années, d'une étude qui avait beaucoup marqué sur le potentiel addictif du sucre et du goût sucré. Le plus surprenant est que les industriels appellent ces produits des céréales alors qu'il s'agit en réalité de sucreries.» En termes juridiques, ce type de manquement dans l'appellation s'appelle une tromperie sur les qualités substantielles.

Selon Serge Ahmed, les enfants constituent une «proie facile» pour les industriels de l'agroalimentaire car ils sont dotés d'un système de récompense très facile: pour eux, plus l'aliment qu'ils consomment contient de sucre, mieux c'est. «Ils sont très sensibles aux gratifications immédiates, comme un apport en sucre, mais ils n'ont pas conscience à long terme de l'effet de ces aliments, explique Serge Ahmed. À leur âge, le cortex préfrontal n'étant pas encore fini, ils ne peuvent pas limiter leur appétit. C'est donc aux adultes de le faire.»
sunny suite et source de l'article
ALINEA
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Message  MARIELEA Jeu 15 Déc - 22:29

Oui, c'est une bonne chose ,cet article Smile je note la fin de l'article qui est inquiétante .. socialement parlant !
Consommer trop de sucre agit donc comme une drogue, insiste également l'étude de EWG qui observe que les enfants qui en abusent connaissent souvent des difficultés à l'école.

Enfin, des études, menées jusqu'à présent exclusivement sur l'animal, ont montré que l'exposition précoce à des produits riches en sucre amoindrit les capacités de contrôle (motivation, émotion). Les enfants gros mangeurs de sucre seraient donc plus enclins à adopter des comportements à risque.
MARIELEA
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Message  MARIELEA Jeu 15 Déc - 22:31

On se demande comment on a pu vivre sans. Heureusement, Kellogg’s vient de réunir une nutritionniste, un psychiatre, un anthropologue et un sociologue, par ailleurs directeur de recherche au CNRS pour nous observer. Pas n’importe quand : le matin. Pas n’importe quel matin : les matins réussis. Il y a des matins réussis et des matins pas réussis. Intuitivement, on se doute que les matins réussis sont des matins avec des bols remplis de céréales Kellogg’s.

Le truc en question s’appelle l'Observatoire des Matins Réussis. Donc sous la houlette de Kellogg’s, des personnalités de haut vol vont observer « ce moment complexe » qu’est le matin, « riche en codes », qui « confronte plusieurs enjeux : biologiques, physiologiques, émotionnels, individuels, relationnels..., soit autant de sujets à explorer. » Dire qu’on a mangé pendant des années des tartines sans se douter un instant des multiples "enjeux" sous-tendus par ce geste simple. Merci à Kellogg’s de faire jaillir la lumière au bout du tunnel. Mais, comme il est dit dans l’Ecclésiaste, « Accroître sa science, c'est accroître ses douleurs. » En effet maintenant que nous savons, maintenant que la connaissance des enjeux du petit déjeuner nous a été révélée, saurons-nous être à la hauteur des défis « biologiques, physiologiques, émotionnels, individuels, relationnels » qu’implique l’ouverture du pot de confiture ? Saurons-nous faire face à la pression au moment de sortir la barquette de margarine du frigo ? Nos mains ne trembleront-elles pas à l’instant de peler l’orange ? Un comprimé de Xanax fera-t-il l’affaire ou faudra-t-il toute la boîte ?

Car Kellogg’s n’entend pas nous lâcher en si bon chemin. Le vendeur de croquettes nous livre quelques unes des « problématiques diverses » avec lesquelles les « experts » de l’Observatoire des matins réussis vont se coltiner. C’est du très lourd : « Comment combiner les rythmes de chacun avec les rythmes de la vie sociale le matin ? » ou « Comment la spécificité des familles joue t’elle (sic) sur les matins de chacun ? ». Bien sûr la liste n’est pas exhaustive. On attend avec impatience les réponses de l’Observatoire des matins réussis sur « comment beurrer sa biscotte pour qu’elle tombe du côté sec » ou « quand arrêter le feu avant que le lait déborde. » Kellogg’s lance aussi un site Internet – pas moins – qui se propose d’aborder des sujets particulièrement crus : « Faut-il laisser son enfant tranquille le matin ? » ou encore : « Que faire quand il n’a pas faim ? » sans oublier : « Le matin, papy et mamie assurent. » Bref, nous dit Kellogg’s, « autant de thèmes hebdomadaires pour apporter de nouveaux regards sur le matin. » On envie les experts appelés à se prononcer sur des sujets aussi excitants. Car dans ce domaine aussi, les attentes sont grandes. Tenez, par exemple, faut-il descendre faire pisser le chien au saut du lit, ou peut-il attendre la fin du petit déj ? Et si ça dépendait de la race du chien ? Vite, une aspirine !

On sent que l’agence qui a été chargée d’imaginer ce site Internet a pensé à tout. Même à une rubrique « Les témoignages ». Si vous vous demandez sur quoi on va bien pouvoir témoigner, le dossier de presse vous donne un exemple : « Partagez votre matin crétin grâce à une application qui permet de raconter ses meilleures anecdotes matinales. » Vous avez bien lu. « Partagez votre matin crétin ». Kellogg’s ne dit pas ce qu’est un « matin crétin » et les paris sont ouverts dans les commentaires à cet article. Mais soyons francs, comment qualifierait-on une matinée passée à poster des témoignages sur le site de Kellogg’s
source
MARIELEA
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