CANCER de l’OVAIRE et du SEIN : Olaparib, une thérapie révolutionnaire
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CANCER de l’OVAIRE et du SEIN : Olaparib, une thérapie révolutionnaire
Actualité publiée le 15-08-2010 The Lancet
Deux essais d'un médicament, l’olaparib, pour lutter contre les cancers avancés de l'ovaire ou du sein concluent à un effet anti-tumeur chez les porteuses de mutations du gène BRCA1 ou BRCA2. Environ 10% des femmes atteintes du cancer de l'ovaire et jusqu'à 5% des femmes atteintes du cancer du sein sont porteuses de ces mutations. Cette nouvelle stratégie thérapeutique ciblée est à la fois prometteuse et entraîne moins d'effets secondaires pour les patientes : Elle a permis de ralentir la croissance des tumeurs chez 85% de ces patientes atteintes de cancer du sein avancé. Ce sont les résultats d’une étude publiée dans la revue The Lancet.
"C'est vraiment un énorme taux de réponse pour une population de patientes qui ont reçu en moyenne 3 thérapies préalables», annonce un des co-auteur de l'étude, le Dr. Susan M. Domchek, professeur agrégée de médecine à l’Université of Pennsylvanie, également directeur du programme d'évaluation des risques de cancer au Penn's Abramson Cancer Center. «Nous avons été en mesure de déterminer l’origine génétique du développement du cancer et d’en faire une cible», explique le Dr. Domchek. « Les patientes présentaient toutes des mutations héréditaires dans les deux gènes BRCA1 ou BRCA2 et nous avons su exploiter cette faiblesse dans la tumeur. C'est une stratégie qui entraîne beaucoup moins d'effets secondaires pour les patientes. "
Une étude qui entre parfaitement dans cette nouvelle ère de médecine personnalisée pour les patients atteints de cancer. A ce jour, 300 mutations génétiques associées aux cancers auraient ainsi déjà été répertoriées, au plan international.
Le nouvel agent, appelé olaparib, inhibe une protéine appelée PARP impliquée dans la réparation de l'ADN. L'inhibition de la PARP dans la tumeur qui présente une mutation du gène BRCA entraîne la mort des cellules. Et parce que les cellules non tumorales chez une patiente présentant une mutation génétique du BRCA conservent une copie normale du gène BRCA, elles sont relativement peu affectées par l’inhibition de la protéine PARP.
"Ces médicaments peuvent être très puissants sur les cellules tumorales et beaucoup moins toxiques pour les cellules saines. », explique le Dr. Domchek.
Cette étude, limitée mais internationale a porté sur 54 patientes réparties en deux groupes. Le premier groupe de 27 femmes a reçu 400 mg d’olaparib par voie orale deux fois par jour, le second groupe de 27 patientes a reçu 100 mg par voie orale deux fois par jour. La plus forte dose est la plus efficace contre la maladie, avec une patiente (4%) avec résolution complète de sa tumeur et 10 patientes (37%) présentant une régression tumorale importante. 12 autres patientes (44%) ont présenté une stabilité ou une réduction tumorale.
D’autres essais cliniques seront nécessaires avant que l’olaparib ou d'autres inhibiteurs de PARP puissent être utilisés en pratique.
Sources : The Lancet doi:10.1016/S0140-6736(10)60892-6 « Oral poly(ADP-ribose) polymerase inhibitor olaparib in patients with BRCA1 or BRCA2 mutations and advanced breast cancer: a proof-of-concept trial », Eurekalert « Revolutionary therapy slows tumor growth in advanced breast cancer, Penn research reports », University of Pennsylvania School of Medicine, mise en ligne Claire Tancrède, Santé log, réactualisé le 14 août 2010 (Visuels e-cancer)
Deux essais d'un médicament, l’olaparib, pour lutter contre les cancers avancés de l'ovaire ou du sein concluent à un effet anti-tumeur chez les porteuses de mutations du gène BRCA1 ou BRCA2. Environ 10% des femmes atteintes du cancer de l'ovaire et jusqu'à 5% des femmes atteintes du cancer du sein sont porteuses de ces mutations. Cette nouvelle stratégie thérapeutique ciblée est à la fois prometteuse et entraîne moins d'effets secondaires pour les patientes : Elle a permis de ralentir la croissance des tumeurs chez 85% de ces patientes atteintes de cancer du sein avancé. Ce sont les résultats d’une étude publiée dans la revue The Lancet.
"C'est vraiment un énorme taux de réponse pour une population de patientes qui ont reçu en moyenne 3 thérapies préalables», annonce un des co-auteur de l'étude, le Dr. Susan M. Domchek, professeur agrégée de médecine à l’Université of Pennsylvanie, également directeur du programme d'évaluation des risques de cancer au Penn's Abramson Cancer Center. «Nous avons été en mesure de déterminer l’origine génétique du développement du cancer et d’en faire une cible», explique le Dr. Domchek. « Les patientes présentaient toutes des mutations héréditaires dans les deux gènes BRCA1 ou BRCA2 et nous avons su exploiter cette faiblesse dans la tumeur. C'est une stratégie qui entraîne beaucoup moins d'effets secondaires pour les patientes. "
Une étude qui entre parfaitement dans cette nouvelle ère de médecine personnalisée pour les patients atteints de cancer. A ce jour, 300 mutations génétiques associées aux cancers auraient ainsi déjà été répertoriées, au plan international.
Le nouvel agent, appelé olaparib, inhibe une protéine appelée PARP impliquée dans la réparation de l'ADN. L'inhibition de la PARP dans la tumeur qui présente une mutation du gène BRCA entraîne la mort des cellules. Et parce que les cellules non tumorales chez une patiente présentant une mutation génétique du BRCA conservent une copie normale du gène BRCA, elles sont relativement peu affectées par l’inhibition de la protéine PARP.
"Ces médicaments peuvent être très puissants sur les cellules tumorales et beaucoup moins toxiques pour les cellules saines. », explique le Dr. Domchek.
Cette étude, limitée mais internationale a porté sur 54 patientes réparties en deux groupes. Le premier groupe de 27 femmes a reçu 400 mg d’olaparib par voie orale deux fois par jour, le second groupe de 27 patientes a reçu 100 mg par voie orale deux fois par jour. La plus forte dose est la plus efficace contre la maladie, avec une patiente (4%) avec résolution complète de sa tumeur et 10 patientes (37%) présentant une régression tumorale importante. 12 autres patientes (44%) ont présenté une stabilité ou une réduction tumorale.
D’autres essais cliniques seront nécessaires avant que l’olaparib ou d'autres inhibiteurs de PARP puissent être utilisés en pratique.
Sources : The Lancet doi:10.1016/S0140-6736(10)60892-6 « Oral poly(ADP-ribose) polymerase inhibitor olaparib in patients with BRCA1 or BRCA2 mutations and advanced breast cancer: a proof-of-concept trial », Eurekalert « Revolutionary therapy slows tumor growth in advanced breast cancer, Penn research reports », University of Pennsylvania School of Medicine, mise en ligne Claire Tancrède, Santé log, réactualisé le 14 août 2010 (Visuels e-cancer)
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